Voix pliées

Au sommet de la colline
Le passé est un secret inavouable
Le clandestin mâche
Alentour la cendre
Nul secret dansant
Au sein de l'Empire
A ma joie Europe
Qui vive!
La terre respire
Le matin est un fourbe
Le soleil en haillon
La tortue des étoiles
Mauvais sang


Dans la langue de pourpre

Eloge du désordre
L'arbre logique
L'intellect agent
Les compagnons du chien hilare
Le prix de la fiancée
Carnaval
L'assise des armes
Poème de la vraie pauvreté


rien de personnel

les bonnes fées
le soleil qui baignait de larmes le bonheur
le jeune poète
comme le calendrier il est pluvieux
autour de son nom
à peine revêtu par le monde
« tu peux te refaire »
trop patient
Toujours très à cheval
si sa vie était une « œuvre d'art »
l'ennemi l'attend
à tous nervis
comme avant de pourrir
Atlas
entre symbole et risque
penché sur 1'étang
serait-ce ainsi le temps
la poésie
au premier déclin de la marée
au plus nu
l'épuise sa
fossiles de l'air


L'oeuvre et l'outil

« Malheur, toi plus fidèle
Le mendiant arrogant
Je suis un Roy de fantasy, vous l'ai-je dit?
Aimes ton moyen âge et
Quand j'ai fait de la fuite
S'il existe un parachute
Un vieux cheval
Dandy guerrier
Une espèce de chien à tête d'ange lance.
Au cœur de la foudre
Fortune de feu
La barbe pleine de mots
Sur l'eau plate un canard,
Ni farce ni désastre
Dans la zone de combat
Les folles heures de l'automne,
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Les anges du gazole
Un peu de bleu de France
Le tramway du matin est plus ou moins à 1'heure
Jeunes et vieux soleils
Ambitieux pour le bon grain
Sur le ciel empli de visages
Autoportraits
Dans l'heure bigarrée
Dans la lune
Les cris sont repliés dans la terre des mots