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6. De la pérennité de la conscience personnelle
| Ma conscience est indépendante de mon corps et a pouvoir sur lui.
Comment toutefois cette conscience agissante peut-elle exister sans mon corps et demeurer après la destruction de celui-ci ?
La pérennité de la personne provient de ce que sa conscience participe à la conscience d’ensemble de l’humanité.
Porteuse de la conscience du passé elle en influence l’avenir. Car la transmission va nécessairement dans les deux sens, du passé au présent corporel et de celui-ci à l’avenir de la conscience universelle. Le contraire est impensable.
Dès lors les produits de ma conscience, pensées, sentiments, actes de raison vivent au sein de cette conscience unique et continueront de l’affecter même après la disparition du corps qui lui aura servi d’outil.
La conscience personnelle apparue à la naissance est elle-même le produit de toutes les actions conscientes des humains qui l’ont précédé. En ce sens elle s’étend également à l’infini vers le passé de notre espèce, dans le présent à travers l’influence de la personne et vers l’avenir qu’elle a la possibilité d’ actualiser, modifier et transmettre. La vie de l’esprit manifeste ses effets par le mode de l’influence morale, culturelle, sociale ou politique. Chaque personne fait ainsi évoluer plus ou moins la conscience de l’humanité et y reste présente.
Elle est pérenne.
Le Christianisme est le message qui, dans notre culture, nous permet de comprendre la nature éternelle de notre personne. La vérité du Christianisme est la pérennité de notre personne (la « résurrection de la chair »).
Il nous permet aussi de comprendre que nous sommes à l’image de l’infini actif en nous de par l’identité de l’homme individuel et de la conscience dans son ensemble où l’on aperçoit depuis toujours Dieu .
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