7. Du sens de la vie



La logique, l’esthétique et l’éthique sont éternels dans le sens d’une perpétuation et d’un raffinement permanent à travers les personnes.

Le fait d’être sensible aujourd’hui à la philosophie, aux œuvres d’art et aux options morales des civilisations qui se sont succédées au sein de notre culture en est l’effet. Cela vaut aussi pour l’avenir, la culture étant un flux perpétuel.

Dans cette transmission, la personne est essentielle, qui reçoit et transforme : le pouvoir d’affecter et d’être affecté se transmet à l’humanité à travers les personnes. Les découvertes récentes en matière d’épi-génétisme en témoignent.

La personne est ainsi le lieu où la conscience humaine universelle est mise en œuvre à travers un corps.

C’est dans ce que l’esprit-corps d’autres humain a produit sur les plans de l’éthique, de l’esthétique et de la logique que notre esprit-corps trouve son moi.

Et ce moi étant nécessairement actif sur ces plans se transmet de même.

Par nos actions morales, nos raisonnements et notre sensibilité nous serons toujours vivants à travers les perceptions et interprétations actuelles que feront sur ces plans les consciences du futur.

La personne humaine, constituée d’une conscience imprégnée de ses traditions propres, culturelles, sociales, familiales aussi, dispose ainsi de la durée du corps dans lequel elle s’incarne pour forger un caractère qui enrichira à son tour les consciences à venir au sein des personnes de sa culture, de sa société et de sa famille et, partant, de l’humanité toute entière.

Cela suffit à donner un sens à la vie de chacun de nous.