La parole dans la foudre



Celui qui fuit prend strictement les promesses
Le drapeau de son ombre
Flotte en terre conquise

Mais pour l’heure je fonde je limite
Les bornes de la ville sont en moi et mes bras
Encerclent le rempart bien agencé de la forteresse

Ce n’est pas à moi de calomnier le temps
Ses arpents de blessures quand les vivants
Acquièrent propriété sur les morts